Si vous me suivez un petit peu, il ne vous a pas échappé que j’aime coudre des costumes.
En juillet dernier, j’ai craqué, j’ai commandé LE kit Corset 1880 chez Les Vertugadins.
Dans mes pêchers mignons couture, il y a le costume. Curieuse de nature, j’aime apprendre de nouvelles techniques et le costume d’époque en regorge!
Je suis “les Vertugadins” sur les réseaux sociaux depuis un certain temps. J’y avais repéré ce Kit “Corset 1880” que j’ai commandé à la minute où ils l’ont reproposé en juillet dernier
A mon retour de vacances, j’ai reçu une très belle boite contenant plein de merveilles et surtout d’accessoires spécifiques qui étaient une grande découverte pour moi:
- un manuel (enfin 2 – un en français et un en anglais)
- le patron qui permet de faire le corset de la taille 34 à la taille 52,
- le tissu spécial pour le réaliser
- du biais
- les différentes baleines (je vous en reparle plus bas)
- des oeillets
- du lacet
- des épingles
- et une jolie petite pochette contenant un mètre ruban.
J’adore, j’adore !
Bon, il a fallu quelques mois pour que je puisse m’y mettre et le coudre – quasi – en une fois mais on y est, c’est fait. Et quel bonheur!
C’est parti pour LE corset…
Dans le livret, on trouve un peu d’histoire, les explications de patronnage et de montage.
Si la version écrite n’est pas assez claire, vous pouvez aussi aller sur YouTube, une vidéo vous permettra de voir le pas à pas en images.
Première étape : Le patronnage
Avant de vous lancer, 3 mesures importantes sont à prendre: La poitrine, la taille et les petites hanches.
De celles-ci découleront la taille et le bonnet de votre corset. Pour le mien, je suis partie sur une taille 40 Bonnet B.
9 pièces en tout, 6 pour le corps du corset, 2 parmentures et les couloirs à baleine.
Comme un patron standard, on choisit sa taille et on décalque. Sauf pour la pièce 2 qui est différente pour chaque bonnet. Attention à ne pas se tromper !
Les instructions sont de décalquer et de découper les pièces sans les valeurs de coutures, de les reporter sans épingler sur le tissu puis d’y ajouter les marges de coutures.
Habituée à mettre mes marges de coutures directement dans mon patron papier, j’ai fait la maligne, j’ai fait fi de leur conseil et j’ai fait comme j’aime bien.
Mal m’en a pris!
Rien de grave, ni d’irréversible mais, tout au long de l’assemblage, on a vraiment besoin des marques de repères et des lignes de couture. Il m’a fallu les re dessiner au fur et à mesure.
Un coup dans l’eau. De quoi re devenir humble 😅
Etape 2: Le montage du busc
Qu’est ce que le busc? Bonne question quand on n’a jamais fait de corseterie.
,C’est simple, ce sont les 2 baleines qui constituent les agraphes du devant.
Pas de difficultés particulières, un assemblage différent pour la gauche de la droite, c’est assez logique puisque les points de sorties ne sont pas les mêmes.
Le plus surprenant, c’est l’utilisation du poinçon pour percer les trous accueillant les tiges du côté gauche. Ce qui est, en fait, vraiment bien pour ne pas couper des fils de la trame mais de les écarter.
Etape 3: Assemblage du reste du corset
Une fois le busc posé, on est parti pour l’assemblage des 6 parties gauches et des 6 parties droites l’une à la suite de l’autre.
Une couture et 2 surpiqûres par assemblage pour un résultat, propre et super joli.
Attention toutefois, de bien respecter le haut et le bas de vos pièces ainsi que la gauche et la droite.
Petit truc pour ne pas se tromper, tout noter sur votre patron, le haut et bas, ET AUSSI quelle pièce se raccroche à gauche et quelle pièce à droite. Par exemple, pour ma pièce 2: p3 P2 p1
Etape 4: Les couloirs à baleine
Encore une étape qui sur papier est un peu effrayante quand on ne s’y connait pas.
Surtout que le modèle nous laisse le choix entre 10 et 22 baleines.
J’ai pris 10 pour la version moderne. Honnêtement, une fois fini, je me suis demandée comment les dames arrivaient encore à respirer dans le corset de l’époque avec ses 22 baleines, il n’y a pas beaucoup de cm sans soutien 😱
Finalement, tranquille, sans se presser pour être précis et minutieux dans la couture, rien de bien compliqué.
Il suffit après, de ne pas se tromper et bien mettre la bonne baleine dans le bon couloir -et surtout- de ne pas se tromper (j’insiste!).
Le joli biais de finition en haut et bas, il ne nous reste plus qu’une seule étape.
Dernière étape : Les oeillets!
Il m’aura fallu presque autant de temps pour réaliser cette étape que pour toutes les autres.
Rien de très difficile, si ce n’est que mettre des oeillets, c’est un peu comme faire des boutonnières.
On a pas droit à l’erreur, quand il y a un trou, il y a un trou. Et vu le travail fourni, on y réfléchit à 2 fois!
Dans le kit, se trouvait un jeu d’oeillets Bohin. Ils sont très bien et se posent facilement avec un marteau. Par contre, je trouvais qu’ils accrochaient un peu.
Il y a quelques semaines, j’ai acquis la nouvelle pince “Vario Creative Tools” de Prym, une pépite, j’ai voulu essayer leurs petits oeillets. Bon à savoir, les oeillets 4mm sont les seuls qui n’ont pas de rondelle sur l’envers.
Après avoir fait un comparatif, j’ai pris l’option “Prym”
L’oeillet du haut est le Prym
L’oeillet du bas le Bohin
Définitivement cette pince est magique, elle passe tranquille à travers les épaisseurs, presse les oeillets sans encombre.
Bon 24 oeillets, ça prend un peu de temps mais pas une fausse note. Ca vallait la peine de stresser 😅
Voilà voilà, c’est fini!
J’adore! J’ai adoré coudre ce corset, maintenant, Yapluka créer l’occasion d’en faire un autre ❤️
A très vite!
Bisous bisous
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