… une maille à l’envers! Me voilà partie dans l’aventure du tricot.
Enfin partie, j’y avais déjà goûté comme on dit.
Vers 10-12 ans Ma Maman m’a appris les bases, monter des mailles, les mailles à l’endroit, celles à l’envers, compter ses rangs.
Pleine d’enthousiasme après une première écharpe me voilà tricotant une brassière pour ma poupée. Un gros bébé qui avait plus ou moins la même taille qu’un vrai.
Pas très accro et sans esprit de compétition qui m’aurait poussée, par orgueil, à finir l’ouvrage, la jolie laine verte a fini, au bout de quelques années, par retourner à l’état de pelote (utilisée sans doute par maman encore plus tard ;-).
L’histoire aurait pu s’arrêter là. Mais quelques 15 ans plus tard, M. Mon Aîné vient au monde.
L’idée de lui tricoter un joli gilet de mes propres mains me fait très très envie. Ni une ni deux, je me relance dans l’aventure. Elle se terminera 2 ans plus tard à la maternité, le jour de la naissance de ma poulette. Et encore Madame Ma Maman assemblera le tout en jurant 😉
Mais le virus était quand même en moi. Et depuis quelques semaines, ça me démangeait. Après avoir commencé la couture, appris le crochet (sisi mais je vous en parlerai une autre fois), j’avais envie de renouer avec de grandes aiguilles.
Mais pas d’erreur cette fois-ci, il fallait que je me lance dans un projet que je terminerais. Un midi, j’achète un livre d’explications, j’allais le lire calmement, choisir avec soin le projet qui me conviendrait le mieux.
Mais c’était sans compter le magasin suivant, je suis rentrée chez VERITAS qui, oh hasard, vendait de GROOOOSSSSES pelotes de laine. Une seule et vous aviez un SNOOD. Pile poil ce qu’il me fallait.
Retour à la maison avec mes pelotes (et oui, je ne sais rien acheter en un seul exemplaire, il en faut toujours 2, sinon, on pourrait regretter), mes aiguilles. Impatiente, j’ouvre l’emballage, je lis les explications… pfuiiit, pas très clair tout ça.
Je saute sur mon bouquin d’explications et 30 min plus tard les réflexes revenus, je montais mes mailles et partait dans les mailles à l’endroit et à l’envers.
Pour ne pas rallonger ce récit déjà fort long, je vous passerai, les 2h que j’ai passées sur les explications sans les comprendre (une histoire de jeté rattrapé), les explications de ma super maman que j’ai comprises mais que je n’ai jamais intégrées.
Bref, voici le résultat en images
Et comme modèle, ma joile poulette